samedi 14 juin 2008

chasser ses démons

Il en ai sur, il y a un monstre sous son lit.
Déjà il a remarqué, comme un grognement, puis un tremblement.
Cela fait une semaine qu'il en est certains, mais personne ne veut le croire, ni ses parents, ni ses amis a l'école(il sait que les parents mentent, comme pour le père noël et la petite souris, ils protègent d'une peur), ni son professeur,et ni sa peluche préférée qui reste de marbre. Tout le monde est contre lui, pourtant, il court un grave danger, à rester dans la même pièce que ce monstre.
Il ne sait pas a quoi il ressemble, et redoute le moment ou il viendra le dévorer. Il ne dort plus, et en profite quand il ne panique pas pour échafauder un plan, un plan de secours. Il se renseigne longuement sur toute les sortes de monstres, et il a peur de savoir celui qui se cache en dessous de son lit. Il étudie comme les grands enquêteur la psychologie de ceux ci, et en a conclu, que celui la ne devrais pas être un gentil.
C'est la nuit, moment le plus terrifiant pour lui, sa mère éteint la lumière dans le couloir, celle qui fait peur aux monstres. Elle est contre lui, elle a vu le danger, elle a vu son angoisse, mais ne chasse pas le démon(peut être a t'elle peur aussi!). Elle le connait bien son petit garçon, elle a bien vu ces rituels la nuit, et la même renseigné sur un sujet qu'elle appelle "fictif" ou "imaginaire". Elle le sait, elle en a conscience, mais ne le voit pas comme "possible".

Les monstres ça existe! Tout le monde le sait!

Une semaine c'est long sans dormir, alors ce soir il sombre quand même dans le sommeil. Il est dans une grande forêt, bien évidement il fait encore nuit. Cette foret, il la connait, il y va tout les dimanche avec son grand père. Il est poursuivit par ce monstre, il l'a suivi jusqu'ici. Son plan est trop ambitieux, et il ne le met pas en place, non, il préfère fuir, oui, car c'est un petit garçon. Il court(il ne se doute pas de ses compétences athlétiques), il court, il entend ces grognements, il voit ces dents se rapprocher de lui. Il a les baskets qui courent vite pourtant! Il lance des petits cris d'appels, des "boooo" pour effrayer son adversaire. Il trébuche sur une racine, il ne peut plus se relever, si personne ne vient le sauver, il finira dévorer par "son monstre". Il y a une très belle femme devant lui, elle est si calme alors qui lui est si nerveux. Il ne fait plus attention au danger, il sent que la protection est arrivée. Le monstre essaye de se jeter sur lui mais il n'a pas peur, il lui tient tête. Il le regarde droit dans les yeux et sort sa petite lampe de poche, le pointe dans sa direction et est près a l'utiliser pour se sauver. Comme tout les monstres , il est têtu et ne recule pas face à ce faisceau lumineux menaçant. Cette femme certainement, "chasseuse de monstres" arrivent comme par magie a le faire fuir. Il n'a pas eu le temps de voir et se jette immédiatement dans ses bras.
Il se réveille, ça y est plus de monstre! Sa mère ne la pas sauvé, mais il sait maintenant qu'il a trouvé une personne qui le comprend.

5 commentaires:

Sylvain a dit…

On pourrait donc se faire aider par un ami imaginaire pour chasser le monstre.
Je me demande si le remède n'est pas pire que le mal.
Ne faut-il pas que le petit garçon chasse le monstre tout seul en prenant confiance en lui ?

petit esprit disparu a dit…

ami imaginaire? Je penserais plus a une force intérieur. Bien sur imaginaire. Je suis bien d'accord avec le fait qu'il n'ai pas confiance en lui et que par conséquent, il n'a peut être pas tout a fait disparu ce monstre. Mais il va grandir, et pourra l'affronter avec plus de confiance et de maturité. Comprend que c'est encore un petit garçon qui a besoin d'être protéger, d'être compris, entendu, et materné

Sylvain a dit…

Tu as raison, j'ai raisonné comme un adulte mais pas comme un enfant.

Anonyme a dit…

"Longtemps je me suis couché de bonne heure..." et Proust ne le faisait que selon un rituel minutieusement réglé (et décrit), attendant sa mère qui toujours tardait à venir... On ne veux pas l'avouer, mais des monstres nous habitent toujours!

petit esprit disparu a dit…

Pierre: merci pour ton commentaire. Je t'avouerais que je connais mal l'œuvre de Proust, et sa vie(malgré quelques petites lectures), mais je trouve ton anecdote bien ciblé.Et je suis d'accords avec ton point de vue .