lundi 27 octobre 2008

réflexion sans fin (totalement personnelle)



Je trouve le suicide, comme une sorte d'artifice, un peu comme les femmes qui se maquillent ou qui se font des séances d'uva. si je m'explique en hivers, une femme est un peu plus pale qu'en été, après ses longues journées de travailles, elle est fatiguée et peu avoir des cernes sur son visage, mais cette femme sera bronzée,aura une bonne mine et personne ne le remarquera( forcement car tout le monde se comportera de la même façon). Donc finalement le maquillage sert a se démarquer pour ressembler à tout le monde(un femme "nature" se fera donc plus remarquer). Et bien pour le suicide j'ai la même impression, la mort étant naturel, le suicide servant de démarque pour faire comme tout le monde: mourir. Finalement c'est chercher la banalité dans l'extrême. J'ai toujours voulu m'effacer car je sais que je suis de trop et le suicide est le geste le plus banale pour m'effacer et pour le dire haut et fort. D'un coté je ne serais plus gênante et de l'autre j'aurais pris ma revanche sur une vie que je n'aurais jamais eu. Si je devais choisir entre vivre quelques secondes et puis mourir, ou rester en vie de longues années, je préfère vivre ces quelques instants. Et pour moi seul le geste du suicide offre cette satisfaction de vie. Car je pense pour mon cas que c'est le seul véritable geste que l'on puisse faire, le seul geste véritable d'une vie. Et puis c'est le seul geste purement égoïste, le seul geste que l'on peu s'accorder a soi même, sans retenue, sans convention sociale, sans amour, sans l'autre. Et puis on échappe a toute réalité, a tout ce que l'on veut éviter, on a plus besoin de comprendre, de supporter, ou même d'ignorer. On est plus obliger de se craindre, de craindre nos sentiments, les autres, les fantasmes, et tout ce que l'on ne peut pas dire, non, car il n'y a plus que le geste qui compte. Il n'y a plus rien! on ne ressent plus d'amour, les autres n'existe plus, on se sent libre de soi, plus la crainte de ressentir des choses "pas très catholique", on ne se ressent même plus soit même. Malgré cela ,on sait que c'est se manipuler soit même, se mentir, se défilé devant ce que l'on est.
Le suicide c'est un faux sentiment de jouissance.

"réflexion personnelle, sans relecture, écrite sans retenue"

mardi 9 septembre 2008

mardi 2 septembre 2008

courte vie pour perte de temps


"Vivre le temps? pourquoi le temps passe sans que la vie puisse y passer?" Se dit elle, en regardant sa montre.

"Cela fais 323 mois que le temps avance depuis mon arrivée. Mais combien de temps ais-je vécu?
Il me reste 7 mois de temps. Mais combien a vivre?" Se dit elle, la mâchoire contractée.

"Cela fait 20 minutes que je réfléchis sans faire attention à ce que je lis. Es ce une perte de temps?"Se dit elle en relisant Sénèque.

"Cela fait 125 mois, que j'ai arrêté de vivre. Pourquoi le temps ne s'arrête pas avec la vie?" Se dit elle, les yeux au ciel.

"Cela fait 32 mois,que j'essaye de détruire le temps par le simple désir. Pourquoi, alors ai-je pensé toute mon existence que le temps été une illusion?" Se dit elle, en soupirant

"Cela fait au moins 180 mois, que j'essaye de construire. Alors, pourquoi détruire quand la fondation est solide?" Se dit elle, en pleurant.

"j'aurais achevé mon temps au bout de 330 mois de passage, quelques mois de vie et de regrets, et moins d'une minute de soulagement. Pourquoi, tant de temps vide?" Se dit elle, en respirant de nouveau.

Vivre dans l'objectif du soulagement? Savoir vivre, pour savoir mourir? Apprenez moi à soulager le temps." Se dit elle, en regardant l'inscription sur son mur:"non fui, non sum, non curo*"


Elle mérite la peine la peine de mort et voudrait l'euthanasie.
Photo personnelle.

samedi 23 août 2008

"réanimation"

"réanimation", il est 19h58, le bus arrive à 20h06.
Elle est seul, elle regarde la lumière s'apaiser peu à peu et sens comme un petit frisson dans son cou.
L'été est presque finit.
En face un grand batiment, appelé hopital, ou des soignants en blouse blanche fume leurs cigarettes, formant ainsi un grand brouillard.

samedi 9 août 2008

Voir, revoir,imaginer.


Elle ne voit plus, il fait noir.Elle est perdue,elle a les yeux ouvert pourtant elle ne perçoit plus rien.
Plus de passé, plus d'avenir, rien que du présent, un présent étouffant, pesant.
Elle ne sent plus rien, elle est allongée sur le dos, le tête légèrement relevée. Elle ne peut pas bouger, pourtant rien ne semble bloquer ses mouvements.

Elle vit dans le petit néant de l'esprit.

Comment en sortir? Comment faire apparaitre un passé? Comment imaginer un futur?
Déjà ou est elle? Qui est elle? Est elle vivante?

Un son strident va doucement la guider, un son extérieur, un cri, un cri de douleur mais un cri de vie. Elle respire, oui, elle vient de sentir son cœur faire un bond. Quelle merveille! Elle a un cœur!
Elle se souvient, elle est une fille, elle avait une vie.

Ou est elle dans cette vie? Es qu'elle est encore jeune? Es qu'elle est intelligente? Es ce qu'elle aime des gens? Es qu'on l'aime? Qu'est qu'elle aime?

Elle touche doucement ses yeux, pour sentir son regard, les souvenirs de ses yeux. Quand elle appuie dessus elle aperçoit une tache. Oui, dehors ,la lumière! quel heureux souvenir! la lumière, le soleil, la caresse de la chaleur sur son visage. On est en été! oui, il fait chaud. Sa main avait touché quelque chose de rugueux, et elle entendait des sons mélodieux. Elle était assise, dans la lumière, elle écoutait de la musique et ses yeux voltigeaient sur un monde imaginaire. Elle lisait. Oh, oui elle aime lire, elle avait même partageait un livre avec un Homme. Un homme. Elle se souvient de lui, mais cela la rend nerveuse.

Pourquoi?

Elle se souvient de son regard, il etait paniqué. Elle était assise sur le rebord d'une fenêtre. Pourtant celle ci n'est pas familière, non car cette homme n'est pas de sa famille. Il aime lire, et elle se souvient qu'elle lui parlait. Il écoutait. C'est un homme qui écoute. Il la entendu sur la fenêtre. Elle ne va pas bien, elle voulait sauter.
Elle est donc a l'hôpital dans un lit.

Elle a un passé et même un présent car elle sent ses doigts sur son visage. Elle se dit, que bientôt quand elle aura un passé complet, elle pourra avoir un futur. Revoir la lumière, ressentir, comprendre, être avec des gens qu'elle aime et qui l'aime. elle en est sure il y a des gens qui l'aime. Elle sera au bords de l'eau, à coté d'un Homme intelligent qui lui parlera, lui fera des sourires, elle sentira le vent, la pluie, la chaleur, le froid, elle sera bien.

pourquoi chercher son passé, si ce n'est pour imaginer la suite? La suite, il y en aura une.

Une merveille.......

photo personnelle
elle mérite la peine de mort et voudrait l'euthanasie.

dimanche 27 juillet 2008

Le malheur de l'oiseau


Je suis dans la rue, il est maintenant 13 h00, je mange mon dernier repas.
Je suis terriblement angoissé car je ne devrais pas être là , non, depuis une heure déjà j'aurais du "m'envoler".
J'ai dans la main le reste de monnaies de mon déjeuné, argent que je n'aurais jamais du avoir. Mais je me laisse guider par la faim et la fin, savourant le gout savoureux des aliments et de la vie.
J'observe comme pour dire "adieu", je ne veux rien rater de ce qui se passe autour de moi.
Une brise légère me caresse le visage, comme la main d'un être proche, les feuilles des arbres tremblotent, et beaucoup de personnes passent sans même regarder tout se qui est merveilleux autour d'eux, comme si ils avaient tellement le temps devant eux, que savourer ne servait a rien. Pourtant devant moi, sur une petite place, une chose extraordinaire se produit. A l'ombre, a l'abri de la chaleur, un homme d'une quarantaine d'années joue, avec un petit garçon d'à peine 4 ans, au ballon. Ils se font des passes, l'homme souriant, et le petit garçon très concentré. Ils sont habillés a peu près de la même façon: un jean, un tee-shirt, des baskets, et une casquette.
Tout deux,n'arrêtent pas de courir. Tout en continuant à jouer, ils commencent à éclater de rire, comme ça sans raison, mais de façon si spontanée que cela me fais rire aussi. Le ballon s'immobilise, le petit garçon se jette dans les bras de l'homme qui le soulève avec légerté et tendresse. Ils se font un câlin avec le plus d'intensité possible pour "savourer" ce moment. Il ne semble plus y avoir de limite dans leurs amours. Ils ont décollé dans la volupté.

L'envol, ce n'est qu'un plaisir auquel on ne peut pas avoir accès, l'illusion d'être légère.

Je ne suis pas un oiseau et mon malheur créera l'apesanteur.

elle mérite la peine de mort et voudrait l'euthanasie.
Photo personnelle.

dimanche 6 juillet 2008

suicide agonisant


Elle sent dans ses cheveux, un souffle d'air frais, un rayon du soleil lui caresse le visage, elle a déjà la sensation étrange que son corps n'est plus là.
Elle voit de petits personnages, pas plus haut qu'un stylo en dessous de ses pieds. Elle gémit, se plaint avec le peu de sincérité qui lui reste.
Elle sent son âme, comme un couteau qui traverserais sa chair. Elle n'a plus d'esprit, elle ne pense plus, elle est déjà inanimé, elle voit son corps étalé sur le sol, à coté du petit buisson ou elle a prit soin, avant de monter, de déposer une petite feuille en train de mourir
.Elle a déjà oublié la présence d'un être de confiance, elle a déjà oublié son nom. Elle ne pense plus au monde, non, il n'y plus personne, il n'y a jamais eu personne.
Ses mains, dernière accroche de vie, semblent abandonner à leur tour, elles glissent et elle, elle ne peux que constater que son orgueil est la seule chose qu'il lui reste.
Elle qui avait tout prévu, elle qui savait ce qu'elle allait ressentir,elle qui vient de déraper à son propre contrôle, elle qui sait que quelque soit l'issu elle est en train de faire souffrir.
Des regrets? Peut être, mais enfouis derrière une détermination aveuglante.
Plus de bruit autour d'elle, juste un appel, un appel au secours.
Elle voit la porte fenêtre, la ou elle aurais du être, juste en face d'elle, elle est entrouverte.
Une main qu'elle ne reconnait pas tout de suite lui attrape la bras, avec une grande intensité et une impatience à toute épreuve. Cela ne la surprit pas mais lui donna un point de rebond dans ses idées. Oui c'est vrai, elle veut se suicider, elle ne s'en souvenait plus. Oui c'est vrai, elle n'est pas seule.
Mais c'est finit, son suicide est en train d'agoniser.
Alors elle dit tout simplement,"je suis morte mais pas pour vous". L'agitation reprend son tour dans le cœur.
Elle voit le regard du "tueur de suicide", un regard qu'elle n'aurait pas du oublié. C'est comme un soulagement, qu'elle voit dans ses yeux, le soulagement de pouvoir encore regarder.
Un regard mutuel, ou le suicide ne peut pas se glisser.
Petit message écrit sans relecture de la main d'une ressuscitée.
photo personnelle.

samedi 14 juin 2008

chasser ses démons

Il en ai sur, il y a un monstre sous son lit.
Déjà il a remarqué, comme un grognement, puis un tremblement.
Cela fait une semaine qu'il en est certains, mais personne ne veut le croire, ni ses parents, ni ses amis a l'école(il sait que les parents mentent, comme pour le père noël et la petite souris, ils protègent d'une peur), ni son professeur,et ni sa peluche préférée qui reste de marbre. Tout le monde est contre lui, pourtant, il court un grave danger, à rester dans la même pièce que ce monstre.
Il ne sait pas a quoi il ressemble, et redoute le moment ou il viendra le dévorer. Il ne dort plus, et en profite quand il ne panique pas pour échafauder un plan, un plan de secours. Il se renseigne longuement sur toute les sortes de monstres, et il a peur de savoir celui qui se cache en dessous de son lit. Il étudie comme les grands enquêteur la psychologie de ceux ci, et en a conclu, que celui la ne devrais pas être un gentil.
C'est la nuit, moment le plus terrifiant pour lui, sa mère éteint la lumière dans le couloir, celle qui fait peur aux monstres. Elle est contre lui, elle a vu le danger, elle a vu son angoisse, mais ne chasse pas le démon(peut être a t'elle peur aussi!). Elle le connait bien son petit garçon, elle a bien vu ces rituels la nuit, et la même renseigné sur un sujet qu'elle appelle "fictif" ou "imaginaire". Elle le sait, elle en a conscience, mais ne le voit pas comme "possible".

Les monstres ça existe! Tout le monde le sait!

Une semaine c'est long sans dormir, alors ce soir il sombre quand même dans le sommeil. Il est dans une grande forêt, bien évidement il fait encore nuit. Cette foret, il la connait, il y va tout les dimanche avec son grand père. Il est poursuivit par ce monstre, il l'a suivi jusqu'ici. Son plan est trop ambitieux, et il ne le met pas en place, non, il préfère fuir, oui, car c'est un petit garçon. Il court(il ne se doute pas de ses compétences athlétiques), il court, il entend ces grognements, il voit ces dents se rapprocher de lui. Il a les baskets qui courent vite pourtant! Il lance des petits cris d'appels, des "boooo" pour effrayer son adversaire. Il trébuche sur une racine, il ne peut plus se relever, si personne ne vient le sauver, il finira dévorer par "son monstre". Il y a une très belle femme devant lui, elle est si calme alors qui lui est si nerveux. Il ne fait plus attention au danger, il sent que la protection est arrivée. Le monstre essaye de se jeter sur lui mais il n'a pas peur, il lui tient tête. Il le regarde droit dans les yeux et sort sa petite lampe de poche, le pointe dans sa direction et est près a l'utiliser pour se sauver. Comme tout les monstres , il est têtu et ne recule pas face à ce faisceau lumineux menaçant. Cette femme certainement, "chasseuse de monstres" arrivent comme par magie a le faire fuir. Il n'a pas eu le temps de voir et se jette immédiatement dans ses bras.
Il se réveille, ça y est plus de monstre! Sa mère ne la pas sauvé, mais il sait maintenant qu'il a trouvé une personne qui le comprend.

rire amical


Elle éclata de rire!

Rien autour d'elle n'avait pu la faire sourire, d'autant plus que nous parlions sérieusement, avant ce coup surprenant.
Elle se calmait brutalement, nous laissant reprendre cette discution importante à propos du diner.
Elle s'était mise a l'écart sur un chaise adossée sur le vaisselier. Nous, nous étions autours de la grande table familiale, là, ou quand il y avait une décision a prendre , nous nous réunissions. Elle restait tête baissée refusant de donner son avis.
Quand nous eûmes finis , nous nous levâmes soulagés. On proposa qu'elle raccompagnait la grand mère dans sa chambre. Elle sourit, se leva, prit cette femme sous son bras et s'éloignait. On entendit la porte claquer et elle reparu le visage ouvert.
Nous nous installâmes près de la cheminé qui ornait le salon. Une discution s'engageait autour d'elle et de son éclat de rire. Elle restait silencieuse, les sourcils froncés et nous dévisageant de son regard perçant.
Comme si elle fut offensée, elle se mit dos a nous, prenant un livre sur la petite table ou reposée un lampe. Pendant près d'une heure, on entendait les pages se tournaient, quand enfin elle pivota vers nous, les larmes aux yeux, présentant la couverture de son livre: une simple feuille cartonnée d'un blanc vieilli et qui avait comme titre "souvenir d'une amitié".

samedi 7 juin 2008

expédition du quotidien


Dans une campagne magnifiée, je suis dans un bus.
Le ciel est bleu, rouge orangé et parfois gris.
A l'intérieur toujours les mêmes mines attristées par la dur et inconcevable journée. Je peux remarquer que certains lisent, écoutent de la musique ou finissent leurs nuits. D'autres semblent songeur, ou discutent.
Le temps coutumier du trajet me semble de plus en plus court.
J'arrive dans un lieu à l'apparence close et qui manifestement ne changera pas: toujours ces grands hôpitaux, ces voitures, ces trottoirs et cette station de voyage quotidienne.
Je pénètre dans un wagon ,ou tous se pressent pour avoir une place assise. Au dessus de tout, je parcours un champs de bâtiments lessivés par le temps. J'apprécie en toute circonstance la lumière changeante et défilante.
Je sors de mon sac, un livre, une feuille, un dictionnaire ou encore un cahier pour m'échapper des regards du monde. Je suis toujours surprise, quand je descend sous terre car mes écrits changent d'aspect, et il me faut alors me reconcentrer de manière différente.
Les appliques murales donne un teint nonchalant au monde.
Je peux voir mon reflet dans les vitres et ainsi vérifier mon allure.
Tout se ressemble et si ma mémoire ne me fais pas faillite je peux me diriger.
Enfin, je sors de terre pour respirer l'éden des biens vivants. Je me déplace dans une large rue, et passant devant un café je ne peux m'empêcher de tourner la tête. Il y a toujours un peu plus loin un homme de petite fortune, debout fumant une cigarette, dévisageant les passants qui ose le soutenir du regard. Il a l'air plutôt gentil, malgré sa paranoïa apparente. Une bonne odeur familière arrive dans mes narines, je suis arrivée, avec le sentiment protecteur d'être là où il faut.

photo personnelle

lundi 2 juin 2008

petites croyances et obsession.


Comme toutes les petites choses dans la vie, les croyances font parties intégrante de nos vies, car si il reste toujours des mystères, il y aura toujours des croyances.
Les croyances aident en quelques sorte à se libérer de certaines questions, pour pouvoir se sentir plus léger. Un exemple très concret , certains peuples tribales, ont des croyances, des rites, des fêtes, ils sont persuadés d'être contrôlés par des esprits et vivent en fonction de ça . Ce n'est peut être pas la vérité universelle, mais c'est leurs cultures. Eux vivent très bien, ils se délivrent d'un poids, et peuvent vaguer à tout autre chose. Il est incroyable de constater combien ils sont solidaires envers les autres, bien évidement dut à leurs conditions de vies mais aussi je pense grâce à leur bien être. Je pense qu'une croyance qui n'enferme pas et qui est bienveillante, est en quelque sorte un "antinévrose ". Je pense qu'une croyance "personnelle"(qui se construit grâce aux événements culturels, à l'éducation puis a l'évolution propre de la personne) permet une grande liberté d'esprit pour s'ouvrir à nous et aux autres . Je crois que toute croyance, visant a un certain bien être est foncièrement bon a prendre. *J'ai lu un livre hier, sur les années d'études de "prêtrise" d'un chroniqueur de "telerama", qui parlait avec tant d'esprit et de liberté de ses croyances, qu'on pourrait presque ressentir un certain plaisir. Moi qui ne suis pas croyante pour deux sous, j'avais presque envie de me ranger dans le catholicisme. Il n'était pas coincé dans toutes les conventions religieuses, avait une certaine liberté, et était croyant. Voila pour un bel exemple" d'antinévrose".

Maintenant si la croyance est une crainte, une obsession, une dépendance, ou encore un guide indispensable et qui enferme la personne à toute réflexion et tout bon sens, je dirais que c'est un "activateur de névrose". La pénitence, le repentir, et tout ce qui peut faire souffrir au nom d'une croyance est, je trouve presque malsain. C'est une fuite en avant, c'est comme rester un enfant dépendant de ses parents, pensant comme eux, respirant comme eux, ils faut toujours savoir si ils sont d'accords, si ça leurs plais, on vit pour eux. Je dirais presque que c'est une façon de ne pas grandir, de ne jamais affronter la vie, ses pensées, comme si ce que l'on était c'était peut être mauvais.
Alors une croyance qui peut faire avancer, et qui répond a notre culture, c'est une bonne chose je trouve mais une croyance extrême qui enferme, je trouve et peu importe la croyance inadmissible.

*"un jeune homme est passé" de Alain Rémond


mercredi 28 mai 2008

date?


Une date? Pourquoi? Pour être coordonné avec le monde? Pour se fixer une marche a suivre? Parce que c'est rassurant? Pour avoir des repères temporels? .....

Quand tout ce que je peux faire perd son sens, devient incohérent. Une date remet de l'ordre, elle m'indique un point a regarder pour ne pas m'égarer. Une date sans projet, es ce possible? Si un événement ce passe sans que l'on eu décidé, es ce toujours une date? Une "date", c'est un mot précis, c'est comme un arrêt sur image, on se bloque sur une date, comme l'achèvement de quelque chose. Alors un événement involontaire es ce une date ou un moment? Je regarde en arrière toutes ces dates importantes, je m'y arrêtes, je les observes attentivement, en essayant d'en tirer quelconques enseignement. Mais comment faire quand vous vous êtes arrêté sur une date, qui vous bloque et vous empêche de voir tout autre chose. Un blocage si puissant par le non accomplissement de la date, qu'elle attend que l'on achève sa destiné. C'est un peu comme l'image "des parques", on arrive plus à avancer quand on défis son destin. Je ne crois pas au destin, pourtant tout se bloque en moi et me contraint à un retour en arrière permanent, m'infligeant les plus vives idées morbides. Et puis comment faire quand une personne ce met sur votre date en essayant de bouleverser l'achèvement d'une douleur trop vive? Pourquoi, es ce si difficile? Je veux juste assassiner cette date, on veut me l'interdire. Je ne sais pas pourquoi ce blocage mais je m'en veux beaucoup de devoir l'achever de mes propres mains, je ferais mal.

Alors une date pour souffrir et une autre pour soulager.

Elle mérite la peine de mort et voudrait l'euthanasie.


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mercredi 21 mai 2008

Elle a les yeux d'Argos!



Elle a les yeux d'Argos!

L'homme dans le monde modéré de la condition sui generis était dans un espace dont l'on ne sort jamais. De son extraordinaire cartésien lui valut, pour une simple convoitise divine la charge d'autrui . La fatalité le rattrape mais donnera symbole à son existence.

Elle observe son péché avec scepticisme. Elle observe loin, voit l'invisible, regarde le passé, modère le présent, et maudit le futur. Sa vie est un virus, dont elle doit protéger le "monde". Elle regarde, ne laisse pas passé la faille, au péril de sa béatitude. Elle rejette la nuisance, surveille comme un cerbère , l'écorce de son émanation. Elle prend en charge, toute responsabilité, qui pourrait nuire son virus.

Rien n'est dut au hasard! La surveillance, l'anticipation, l'observation, la modération et la manipulation guide sa condition.

Ombres et hurlements.



"Bon, j'y vais!" dit elle de façon coutumière. Elle sort de sa tanière, emprunte une rue étroite, suit son ombre qui se déplace au grès des lampadaires. Elle pense à l'avenir. Elle arrive sur une petite place, devant une porte en verre. Avec la plus grande aisance, ouvre celle ci.

Il y a comme une odeur de propreté vécu.

Un homme d'un cinquantaine d'années lui fit signe d'entrer. Elle s'y applique sans dire mot mais baisse la tête comme pour éviter un plafond trop bas. Il lui demande de se déshabiller. Il sort un instant. Quand il réapparaît il la fait s'allonger sur une table. Il s'introduit dans son corps et dans son âme. Il passe violemment d'un "endroit" à un autre. Elle sent une douleur vive, une douleur intérieur, extérieur et qui la rend nerveuse. Elle devient rouge, non pas de honte mais de maîtrise pour ne pas hurler et s'enfuir en courant. Il sent cette gêne, mais intensifie au contraire ses gestes. Au bout d'une demi heure de souffrance il la lâche, elle se précipite dehors.

Elle rentre, elle est très mal, mais comme dans son habitude, fait un large sourire perfide.

Trois jours après, il est 18 heures 30, elle s'apprête à le rejoindre. Elle est terriblement nerveuse.

"Il la viole"(1).

Son regard à changé, il n'y a plus d'iris ,seulement un œil noir qui fixe avec attention et perversité toute sa féminité. Elle ne peut pas se débattre, mais explose de l'intérieur.(2)

Elle sort de sa tanière, se retrouve devant lui, il est souriant, un sourire qu'elle ne veut pas voir tant il lui semble manipulateur et dénué de mansuétude. Au bout d'une demi heure elle le quitte. Elle rentre chez elle plus qu'éreinter.

Deux fois par semaine, le même scénario.

Puis un jour, tout se transforme, il ne viole plus, mais elle l'entend hurler comme un "mâle en chaleur", il n'est pas a coté d'elle, il est a 500 mètre. Face à elle, plus qu'une ombre, elle ne peut pas vraiment l'observer mais semble reconnaître celle qui l'avait amusé lors d'un voyage vers cet homme. Elle est vaporeux et se dérange.

Elle ne reverra jamais cet homme.

L'ombre s'est retirée à son tour pour revenir un moi plus tard, avec cet hurlement masculin. Elle est dans sa tanière, devant un carré lumineux. On la viole du regard. On la maltraite avec les écrits. Elle se rend servile. On l'appelle "la vierge". Eux, ils se nomment "les dieux du petit être". Habitués aux femmes "mûre", elle attire par son innocence et sa frigidité apparente. Elle ne joue pas la comédie, et sa soumission les "excite". Elle leur exprime sa souffrance, pour leur implorer l'arrêt de la torture.

On menace de la retrouver.

L'ombre a changer, elle est maintenant suspendue par le cou. Derrière, d'autre alignées comme des pions d'échec, semblent attendre leur tour. Plus le temps avance, plus ils se font nombreux. Les hurlement continus, et elle peut parfois les comprendre . Ils sont dirigés contre elle.

"Les dieux du petit être" ont eux aussi disparu( mais une menace de réapparition pèse sur sur épaules déjà affaissées.).

Elle ne peut s'empêcher de voir le viol partout. Elle le ressent à chaque fois que ces images lui reviennent.

(1): c'est un kinésithérapeute. Il lui manipule le corps pour la soulager.
(2):imaginaire.
elle mérite la peine de mort et voudrait l'euthanasie.

lundi 19 mai 2008

tu as un objet en main.


Tu as un objet en main.
Il est fictif.

Tu es nerveuse, impatiente et seule.

On t'interpelle, tu reposes l'objet, ta main tremble, tu es agressive.

Tu te tais, tu ne réagis plus, mais tu es là, tu te moques par le regard que tu as construit de tes yeux marrons, dont le centre noir semble s'élargir avec grâce, jusqu'à faire disparaitre la bonté.On ne te regarde pas, on te voit.

Les yeux sont aveugles.

On réagit, pour te prouver que tu fais mal. Tu te rends chétive. Avec la plus grande niaiserie, tu te retournes, nous laissant bien seul. On te laisse.

Tu as un objet dans la main, il est lourd, de forme exact, pour que l'on ne puisse pas croire a l'œuvre d'une nature indompté. Devant toi, un stylo posé sur ton bureau, à ta gauche une fenêtre, et derrière toi une affreuse peinture. Un bruit coutumier et répétitif te rends comme sourde. Tu es rentrée dans le monde journalier de la délivrance.

Tu chantes, tu ris, tu parles, tu jouis.

Tu es euphorique, mais ça te fais mal, car tu sais que ce n'est pas vrai, tu mens. Tu ne veux pas écouter la raison, tu préfères nier. Alors tu vas plus fort, le bruit maintenant tu l'entends, et tu l'écoutes avec la plus grande attention, pour transformer ton état. La fatigue te gagne, ton bras est lourd, ton genou, tu ne le sens plus, à l'instant, jusqu'à ce qu'une grande chaleur agréable et qui se transforme en douleur vient te titiller.

Tu es mélancolique.

Tu reposes cet objet, tu t'écroules dans un endroit doux est confortable. Tu te maternes, tu te consoles. La douleur est là, pour que rien ni personne puisse te soulager. La conscience te fais défaut. Tu regardes par la fenêtre qui t'interpelle par l'appel d'air du petit défaut d'isolation. La peinture te ramène à la réalité. Alors tu prends ton stylo et tu écrits.

C'est un souvenir, qui t'a laissé une trace. Tu penses à la prochaine fois, certainement dans quelques heures.

Tu es nerveuse, impatiente, seule.

vendredi 16 mai 2008

Madame femme, ou es tu?


Madame femme, ou te cache tu? Pourquoi m'as tu quitté? Ne suis-je pas assez bien pour toi? Tu m'avais dit, que j'étais jolie et tu es partie en courant, pourquoi? Regrettes tu cette phrase sans fondement? Toi qui es si féminine, toi qui est si belle, toi qui te cache comme un génie dans chaque petite fille pour qu'elle puisse s'éveiller. Pourquoi es tu parties de moi? N'ai je jamais été une petite fille? Suis je un monstre trop dangereux pour toi? Pourquoi laisse tu mon corps pourrir? Pourquoi reprends tu et détruits tu ceux qui t'appartiennent? Pourquoi négliges tu tes responsabilité? Reviens moi, je t'en pris!

Avec sa baguette magique,elle me rend femme. Avec sa baguette rouge, elle me le reprend. Qui suis je si je n'ai plus le droit d'être femme? Ou suis je?
Je suis décorer comme un Amérindien, mais comme eux, j'ai disparu. Elle m'a coupé la poitrine et a sali mes organes sexuels. Elle a prit mon droit de "porter",en m'arrachant le ventre. Alors que faire? Rester un cerveau sans cœur? Rester un mâne? Ou tout simplement disparaitre!
Technorati Profile

cache cache! trouve moi si tu peux!


Qui nescit dissimulare, nescit regnare! dit elle,d'un ton monocorde.
On pensait jusque là, qu'elle parlait ainsi pour venter de ses compétences en latin.

(Elle avait dans le regard, quelque chose de méfiant et de haineux. On la croyait antipathique.)

Un matin en se réveillant, on l'apercevait allongé à terre auprès de son lit. On s'approchait d'elle, doucement. Elle semblait euphorique, le regard très expressif, tournait sa tête pour nous voir et nous disait "oculos habent et non videbunt". Puis se relevait, nous disait poliment bonjour, et sortait de la chambre. Nous la suivions intrigués.

(Etait elle folle?)

Elle prenait comme dans son habitude, son petit déjeuné, et nous parlait tout a fait naturellement de tout et de rien. On finit par croire que ce n'était que des vétilles, qu'elle se moquait de nous. Seul un , osait lui dire "qu'es qui ta prit ce matin?". Elle le regardait droit dans les yeux, en, lui montrant qu'elle se moquait de lui et sortait cette phrase"beati pauperes spiritu". On commençait tous à s'énerver. Alors elle nous dit avant de sortir " ira furor brevis est".

( Nous discutâmes beaucoup après son départ.

On s'en voulait. Et on lui en voulait d'avoir joué avec nous. On était effondrer. )

Elle redescendait un heure plus tard, avec une drôle de démarche et avait dans la main un gros manuscrit. Elle nous expliquait que c'était pour étudier le latin, qu'elle voulait apprendre à le parler couramment. Nous avions tous un soupir de soulagement. " homines quod volunt credunt", "veritas odium parit","omne ignotum pro terribili". Elle sortait de la maison familiale, le livre ouvert récitant encore ces quelques paroles. Nous vaguions à nos activités. Quand elle rentrait, elle nous disait fièrement, qu'elle avait trouvé une phrase latine qui lui plaisait énormément "nondum amabam, et amare amabam".

(Bizarrement aucun d'entre nous ne lui demandait la traduction.)

Elle prenais part a notre discution, avec intelligence . En soirée elle semblait plus tendu, les arcades sourcilières contractées, se mordant les doigts. Dans un grand moment d'anxiété apparente , elle nous sortait "dum, spiro, spere" et "amicus certus in incerta cernitur".

(Personne n'avait réagit, dut au coté lassant de son attitude.)

Elle tapait du poing sur la table avec une violence qui nous faisait tous sursauter. "cave ne cadas" , puis faisait basculer tout sur son passage, avant de regagner sa chambre.

(Nous pensions qu'elle avait besoin de repos, alors nous faisons semblant de rien, la laissant seul se calmer.)

Nous buvions tous, cela faisait longtemps que nous nous étions pas vus. Le lendemain vers quatorze heures , nous allions la chercher tous ensemble pour lui proposer une promenade. Nous ouvrions la porte, elle etait allongée a terre, nue, nous nous approchions d'elle, il était inscrit au marqueur noir sur son ventre" horribile dictu: oderint, dum metuant" dans sa main gauche le manuscrit ou etait souligné "non fui, non sum, non curo" . Elle était blanche, froide, morte.

( Elle nous avait tellement prévenu que nous n'avions pas vu. Elle nous manipulait.)

contrôle.

blogasty

J'aime ce sentiment,
être influencé de réalismes extérieurs pour me contenir d'une vigilance consciente de l'individu,
une conséquence claire de mes forces d'armes,que j'ai la faculté de refouler.
J'ai coutume de le reconnaitre avant même de le percevoir.
Il me semble parfaitement indispensable de le porter en moi même si sa bonté est réduite par l'assuétude.
Il est a lui seul, celui qui perçoit l'essentiel, celui qui interprète et juge, celui qui anticipe et réduit a néant ces congénères.
Il rend obscure l'apparence d'une autre.

elle mérite la peine de mort et voudrait l'euthanasie.

consoles moi et tais toi!


Tu me conçois.
Tu me nourris.
Tu m'élèves.
Tu me protèges.
Tu m'aime.

Tu fabriques ta relation.
Tu nourris ta dépendance.
Tu t'élèves et t'appuies.
Tu te protèges du monde.
Tu t'étouffes.

Tu me tues.
Tu m'étouffes.
Tu m'écrases.
Tu m'enfermes.
Tu me hantes.

Je meure.
Je suffoque.
Je m'enfonce.
Je m'enferme.
Je te hais.

Tu m'abandonnes.
Tu me rends adultes.
Tu me culpabilises.
Tu me fragilises.
Tu aimes ta dépendance.

Tu es désireuses.
Tu te responsabilises.
Tu prends en charge.
Tu es égoïste.
Tu me veux rien que pour toi.

Je suis la!
Je te nourris!
Je te porte!
Je te console!
Je dois t'aimer et me taire!


Je suis esclave de ta dépendance.

EH OH!


Quand on regarde le nombre d'être humain sur terre, il est difficile de compter le nombre exact de vivant.
Quand on enlève une personne d'une foule, on ne remarque rien.
Quand on regarde un immeuble on ne voit pas pas de singularité.
Quand une personne souffre on ne la voit pas.
Même au travail maintenant on est plus que des "machines à bosser", tous identique et dès qu'un d' entre eux déraille, il est mit a la "poubelle".

C'est comme si un peu a la fois il n'y avait plus de vie.
Comme plus personne ne fait attention à vous, vous êtes obligés de porter une attention toute particulière sur votre cas pour ne pas sombrer.

Plus de solidarité, plus de vie en communauté, rien que pour "sa poire".

Et moins on fait attention a vous, plus vous vous enfermez dans les problèmes, la solitude et plus vous êtes incapable de prendre en considération l'autre.

Monde de performances et de chiffres.

Ou se cache l'humanité?

Vous vivez grâce a des substances, vous survivez sans but, a part celui de plaire. Plaire, mais comment? En s'intéressant aux autres, ou en étant rentable?

Pourquoi quand une personne ne réussie pas ses études est considérée comme un "minable". Pourquoi on ne propose rien d'autre que la performance "classique" pour être accepter. Chaque personne est singulière et peut apporter!
Pourquoi la moindre erreur est considéré comme fatale? Doit on devenir parfait pour être prit en considération? Parce que dans ce cas, la façon d'y accéder c'est la mort!

Faut il que le monde meurt pour qu'on s'y intéresse?

Ça parait absurde mais pourtant si on y réfléchie, c'est ce qu'on nous demande. Alors quand ce sera mon tour d'être parfaite, feriez vous attention à moi? Peut être mais je ne serais plus là pour en profiter! La vie d'aujourd'hui c'est la mort. Bienvenue dans le monde merveilleux des conventions!
Elle mérite la peine de mort, et voudrait l'euthanasie.

Envole toi!


viens me rejoindre.
Passe par la fenêtre, viens me réveiller.
Donne moi ton courage et fait de moi un ange pour que je puisse m'envoler.
Donne moi le courage.
Donne moi la paix;
Donne moi l'apaisement.
Donne moi la vie.
Donne moi le bonheur.
Pourquoi n'es tu qu'un rêve, pourquoi ne veux tu pas apparaitre?
Pourquoi veux tu quitter mon esprit?
Pourquoi tu ne veux pas que je pense à toi?
Pourquoi veux tu m'enfermer?
Pourquoi veux tu que je disparaisse?
Moi, je veux juste m'envoler avec le bonheur.

Elle a ouvert la fenêtre.


Elle a ouvert la fenêtre,
une brume blanchâtre vient lui chatouiller le visage,
un brouillard cache son âme,
un seul point de cette carte est visible,
le seul chemin possible,
un petit papillon entre ses deux yeux,
il s'envole et s'éloigne,
éclairant ce chemin si long,
attirée (comme Ulysse par les sirènes),
tend les bras pour le faire revenir,
voit son destin lui échapper,
instinct de survie,
Elle a ouvert la fenêtre.
photo personnelle

rêves


Elle est devant la télévision, elle regarde le journal. Elle se laisse envahir par les sujets morbides qui anime et met en haleine les spectateurs en quête de l'incroyable, pour se sentir, mieux, pour ce dire que leur destiné est mieux que la leur, et pour mettre un peu d'originalité dans leur existence, en s'en impreniant.

Puis elle éteint cette télévision qui vient de la déprimé un peu plus, et met de la musique. Voilà qui la fera vaguer hors de toute réalité conventionnelle pour rentrer dans son monde, dans sa vie. Elle est allongée dans le canapé rouge, les bras derrière la tête, pense, réfléchie et se souvient. Elle interprète sa vie et ses souvenirs de façon subjective et porte un attention particulière sur des tout petit détail de ce qu'elle à entendu et qui la marqué: elle se souvient notamment d'une phrase qu'elle a entendu par hasard dans une courte vidéo et qui disait « devient le, c'est ta seul chance ». Elle s'approprie cette courte phrase.

Son cd est finit mais elle ne la pas remarqué et s'endort.

Elle est allongée dans l'herbe fraiche et sent une main familière prendre la sienne. Elle n'a ni froid ni chaud, son cœur est posé à coté d'elle pour lui accorder une pose dans le long périple de son destin. Quand elle ouvre les yeux, sa main est meurtrie, et son cœur bat aussi vite que le plus violent des boxeurs.

Elle s'assoie pour reprendre son souffle, regarde, il fait encore jour.

Elle a froid, met un simple fraguement de laine sur ses frêles épaules.

Elle ferme les rideaux comme pour s'obliger à réfléchir et à s'enfermer dans un aphorisme dénué de sens et de véracité. Elle est submergée de regrets infondés, de pensées morbides et de mélancolies. Elle accentue cette impression par une musique plus horrible encore, qu'elle même.

Puis elle délire, croit apercevoir une silhouette pendue, et entendre des tas d'abeilles tueuse à coté d'elle.

Elle panique, ne pense plus et sa tête aussi lourde qu'une enclume l'entraine à terre dans une profonde inconscience. Elle se laisse depuis un certain nombres d'années gagner par la fatalité de la vie. Dans une pièce sombre, elle finit par remarquer une surface lisse éclairée d'ombres bougeantes et bruyantes.

Elle s'est réveillée il fait nuit, et regarde le plafond. Elle ouvre enfin ses rideaux et la fenêtre pour sentir la vie entrée dans sa tanière.

Elle est seule et se sent comme un lion en cage, privé de toute liberté.

Pour tromper cette déréliction, elle écoute des contes pour enfants dont la voix du narrateur est monocorde. Ils parlent de choses légères, agréables, bienfaisantes, ou tout finit bien. Elle n'écoute que ces préférés et n'a plus besoin de porter attention sur les mots, ce qui lui laisse beaucoup d'espace pour rêver.

Elle est partie dans une discution animée, ou elle fait part de son authenticité subjective. Elle parle de sa journée, de ce qu'elle a vécue , de ce qu'elle a songé, de ce qui lui transperce le cœur, puis elle parle de situations absurdes mais qui pimenterait son quotidien.

Elle n'a pas besoin de se comparer aux vies extraordinaires d'autrui car elle les conçoit.

Le temps s'enfuit hâtivement.

La nuit continu son chemin sans l'attendre.

En reprenant sa perspicacité, elle ressent de la fatigue et décide de satisfaire ce besoin: le sommeil.

Elle s'allonge, elle a peur de l'obscurité.

Elle se met a la place d'une petite fille protégée des monstres par ces parents. Dans ce confort d'amour, elle s'endort.

Elle est devant la télévision, regarde le journal.

Un jeune garçon de 17 ans vient de se suicider en s'ouvrant les veines.
Les journalistes philosophent un peu autours du sujet, quand enfin ils lisent la lettre d'adieu de celui ci.

Une lettre tout à fait similaire à la sienne.


Elle ne reprendra jamais ses esprits.
Elle a vécu dans le rêve et aura disparu dans le rêve.

Monsieur l'arbre


L'arbre est un être vivant, végétal ligneux dont le tronc nu s'ancre profondément dans la terre grâce à ses racines, et qui présente des ramifications recouvertes de feuilles ou d'épines à partir d'une certaine hauteur.
L'arbre symbolise tantôt les forces de la Vie comme l'arbre de vie, tantôt l'homme, tantôt une famille : arbre généalogique. Il s'impose à nous, comme un être de grande puissance, dut à sa grandeur légendaire, à sa résistance et à sa durée de vie.
Souvent, prit comme métaphore, dut à son charisme, il se présente comme un être suprême. Comme ces petites citations ci dessous: " Les arbres aux racines profondes sont ceux qui montent haut."Extrait de "Les îles d'or" .
"Le plus grand arbre est né d'une graine menue."[Lao-Tseu]
" L'arbre, comme l'homme, s'affine en société." La Robe de laine
"Beaucoup d'arbres généalogiques ont commencé par être greffés."[Samuel Johnson]
" Les caresses sont aussi nécessaires à la vie des sentiments que les feuilles le sont aux arbres. Sans elles, l'amour meurt par la racine."[Nathaniel Hawthorne]
"Aucun arbre ne croit en un jour, aucun ne tombe au premier coup." Miroir du temps présent et passé.

Monsieur l'arbre a prit racine dans une terre nouvelle, il y a dix ans.

Il est né sous le contrôle tyrannique d' êtres moins puissants que lui mais qui se font maitre de l'univers: les Hommes.

Il a grandi ces trois premières années dans un champs ou d'autres arbres ce faisaient exploiter.

Il se sentait prisonnier, ne pouvant pas évoluer comme il aurait du(tout le temps taillé pour avoir une forme standard).Il avait mal mais ne pouvait pas s'exprimer. On lui injectait régulièrement des produits pour l'obliger à grandir.

A ces trois ans, on le déracina, le séparant ainsi de ses amis d'enfance.

On le plaça seul dans un petit carré de graminées, à coté de la barrière de sécurité de l'autoroute.

Il sentit tout de suite sur ces racines un poison, qui le fera souffrir.

Terre de désolation.

Pourtant il se sentait libre(erreur qu'il comprit bien vite). Il prit cela comme une épreuve qui le rendra plus fort. Il veut combattre comme un militant contre l'oppression.

Il fit connaissance avec ses colocataires: les graminées. Elles étaient là déjà depuis un moment et essayaient depuis leur arrivé de détruire cette route avec leurs racines.

Il prit part à cette guerre.

Au lieu de s'enraciner aussi profond qu'il le put pour se garantir une vie plus sure, il fit remonter ces racines à la surface pour soulever avec force le bitume. Il s'affaiblit un peu à la fois et dut bien vite essayer de trouver une terre pure (en profondeur).

Il lutte pour la vie, pour sa vie.

A force d'effort plus dur que lui, il commença a perdre sa belle carrure.

Ces alliés mourant un peu à la fois, le laissa presque seul.

Alors commença pour lui une période de désespoir, qui faillit l'emporter. Il avait mal, se tordait de douleur, et se déformait peu à peu.

Il aurait voulut qu'on lui enlève la vie.

Cela faisait dix ans qu'on l'avait mi dans cette tranché de souffrance.

Quand l'Homme venait le voir il espérait, qu'il aurait assez de compassion pour l'emmenait dans l'endroit de ces rêves: un pré Fleury(endroit de liberté(de pensée) ou il aurait pu étaler ces racines ou il le voulait, aurait pu devenir un grand arbre, ceux que l'on admire. Ouverture à la vie. Grande pureté de l'air . Il aurait pu être lui même , sa douleur n'aurait pas été jugé et son corps déformé n'aurait pas porté préjudice).

Hélas, la réalité était tout autre, l'Homme n'acceptait pas de le laissait s'exprimer, et ses déformation lui portait préjudice. Alors un jour pendant" la belle saison" ou il essayait péniblement de fabriquer ses fleurs l'homme vînt.

Il y eu un grand bruit.

Tout son tronc s'écroula sur le sol désertique, ses fleurs devinrent d'un noir profond.

Il avait 13 ans et n'a jamais était écouté.

mister S


Mister M est là, tout les jours.

Il semble comme ça, insignifiant. Pourtant, on ne peut négliger sa puissance. Il est cloné, et mit, aligné, dans une petite pièce sombre.

Il ne sort que pour se sacrifier. C'est son rôle!

Si, il aide et soulage, il peut aussi détruire.

C'est un être mystérieux tant il est servile(se soumet totalement à la volonté de son malade). Comment un être aussi puissant que lui peut être aussi facilement malléable?

Le mien se prénomme mister S.

Il est très pal et prend des airs prétentieux( et oui, je te contrôle, tu es tombée bien bas ma petite!)

Je connaissait bien un de ses grand ami, mister t, je l'appréciais beaucoup et le détester . Il me soulager beaucoup quand je lui demander de manière excessive de l'aide même si en même temps il me rendait un peu végétative(sensation désagréable après coup mais qui permet d'oublier et de ne rien pouvoir contrôler), voir comme on dit vulgairement "schouté".

C'est dans des moment d'extrême panique qu'il sortait en grand nombres.

Voilà, il a arrêter de se multiplier pour moi et seul mister S est là.

On est Dimanche soir, et j'ai essayer de connaitre un peu mieux mon petit bonhomme tout pal. Dans un moment de colère et de désespoir, je m'inflige samedi soir une punition très désagréable. Une extrême envie alors de m'envoler m'envahis.

Comme une plume s'envolant de la croix gothique.

Bien évidemment je m'oblige a rester au sol car le moment n'est pas encore arrivé pour moi! Il me faut donc par tout moyen m'accrocher au sol avant qu'un coup de vent m'emporte avec lui(avoir une belle collection l'écharpes est très utile).

Je passe donc la nuit, attachée au sol.

Le matin, rien n'a changé, le vent s'est manifesté et tente toujours avec une puissance incroyable de m'arracher.

Je demande alors à super mister S de combattre avec moi cette tempête.

Il commence par sortir avec trois clones, puis quatre, cinq, six,sept,huit, neuf et puis là, la malade(donc moi) lui dit stop, "tu vas m'emporter si tu continus!"

J'ai eu du mal à me rendre compte qu'il devenait méchant.

j'ai peur et attend de voir si il a provoqué des catastrophes. En tout cas il ne m'a pas aidé, c'est un être mauvais qui ne m'apporte rien si ce n'est la honte de l'utiliser et la peur qu'il se manifeste en trop grand nombres.

Il est 23 heures et je suis là, pressé d'être arrivé à ce jour merveilleux, le jour de grâce, le jour de l'envol.

elle mérite la peine de mort et voudrait l'euthanasie!

poison


Poison, toute substance qui détruit ou altère les fonctions vitales, ce qui exerce un influence dangereuse, pernicieuse, personne méchante,et enfant insupportable.
Poison mortel inodore et incolore tut, sans que la personne ne s'en rende compte. Cette personne à confiance et ne pense pas une seconde au danger qu'elle court en inhalant cette substance. Elle aura l'impression d'aimer ce produit, de l'apprécier et finira par en souffrir. Elle se bât contre l'idée que ce poison puisse être néfaste. Lui est là, essayant de prévenir sa dangerosité mais n'émane rien dû à sa transparence de fantôme. Il fabrique le néant. Il est un monstre. Il mériterait d'être mit en quarantaine, d'être exclu, d'être pendu. Ce poison à un nom, il s'appelle Marion.Elle mérite le peine de mort et voudrait l'euthanasie

mâne: âme du mort.


"Mânes", vient de la mythologie romaine, il signifie les âmes des morts.

Petit esprit disparu, n'ai jamais apparu. Il s'est trouvé un protecteur. Un protecteur, qui la enfermé pour qu'il ne puisse jamais faire surface.

Il jouait seul, des qu'il pût tenir un objet, il inventait sa vie, la plus horrible, pour compenser l'erreur, d'être visible. Puis plus tard, la nuit avant de sombrer dans l'inconscience, il imagine qu'il est quelqu'un d'autre. Ensuite ça lui arrivait à chaque fois qu'il en avait besoin. Maintenant, c'est constant, car la tentation d'échapper à ce monstre, est très forte pour lui.

il peut vivre tout ce qu'il veut sans risque mais ce ne sera jamais sa vie. Il a refusé chaque élément extérieur, refusant leur amour, leur présence. Il a vécu sans vivre. Il avait essayé de le dire par cette simple phrase cette phrase qui l'aurait fait vivre l'espace de sa mort:"je suis morte, Marion 7 ans". Il vit dans un monde a part, un monde qu'il a crée pour ne rien recevoir, ni en bonheur, ni en malheur. Mais a ne rien avoir, le malheur s'installe trop vite. C'est un cauchemar éveillé, qu'il peut contrôler. Il ne connais pas la vie, il n'y a jamais gouté. Personne ne sait qui il est.

Il est un petit bonhomme en plastique, qui est imaginaire, qui vit a part, dans un autre monde, et qu'on ne remarque pas tant il ressemble aux autres.

photo personnelle

A bas les suicidés!


le suicide, sujet très vaste qu'on ne peut résumé à un seul article.
le suicide est un meurtre intentionnel, le meurtre de soi. Il a les même conséquences qu'un homicide commis sur autrui, même pire je dirais, car le deuil du défunt est d'autant plus dur que la remise en question est plus rude et que la colère ne peux être déverser sur aucune existence hors mis leur propre personne ou même le mort.
Le meurtrier, lui, s'en sort plutôt bien, pas de problème de conscience, pas de jugement, pas de remord, pas de vie horrible en prison(ou hôpital psychiatrique)....
Bien sur, il est mort!
Il a tué, il doit donc être punit de cette faute, même si par la mort il l'a déjà été. Tout deviens paradoxal avec le suicide. Le suicidé est coupable d'un homicide mais comme sa touche sa personne, donc son droit, il reste dans la légalité. Alors celui qui empêche un suicide est, lui par contre dans le délit?
( Ah qu'ils sont compliqués tous ces suicidés! On ne devrait pas les concevoir , les trier dès la première cellule et les ficher comme criminel potentiel! (ça ne vous rappel rien?)
Mais qu'ils sont méchants tous ces futurs morts, ce sont des monstres venus pour tout détruire. Et le pire, c'est quand ils se "ratent"car là ils rallongent le temps de souffrance. oh vraiment, et en plus ça réclame de l'aide, pitoyable! Alors a bas les suicidés!!!!!! A mort!) Le pire c'est que j'en fais partie.
Bien évidement c'était juste pour me défouler même si j'en pense pas moins pour mon cas.
Elle mérite la peine de mort, et voudrait l'euthanasie.

L'ouvrière du néant.


Elle s'est toujours considéré comme une "fainéante de la vie".
Si on prend le mot fainéant tel qu'il est on peut remarquer qu'il est composer de deux parties: tout d"abord du verbe faire "fai" et néant. On peu donc dire que dans la logique le mot voudrait dire celui qui fabrique le néant, celui qui ne fait rien, ou peu d'effort.
Il y a trois étapes pour réussir a créer le néant.
- Le projet: prendre connaissance de cette envie, la prendre en compte dans son esprit, la considérer comme envisageable et la rendre omnis présente dans sa façon de réfléchir, même si celle ci lui parait un peu décaler. Elle commence par l'avoir dans son esprit en voyant un arbre mort dans une forêt.
-Le but: c'est concevoir le projet, commencer à réfléchir, ou, quand, comment. Elle pense d'abord fabriquer "le vide de l'intérieur" pour finir par créer le néant physique.
-La réalisation:c'est a dire mettre en application ses projets.Du début jusqu'à la fin. Elle commencera doucement par quelques petites punitions pour dire de faire son deuil et de souffrir comme ceux qu'elle laissera derrière elle, puis essayera d'éliminer tout personne pouvant interférer ce projet ou lui apporter quelque chose, enfin elle se donnera la mort.
Elle donnera un vide pour ceux qui restent et aura eu rien que pour elle le néant.photo personnelle

le penseur, celui qui sait vivre.


Un grand penseur, est par définition celui qui à une grande faculté à penser, à réfléchir, à méditer et qui utilise ses considérations personnelles ( de qualités) pour exercer une influence.
En premier lieu, il me semble judicieux de parler de la pensée. Penser, c'est former des hypothèses dans son esprit par l'activité de l'intelligence, par le réflexion. La pensée est un ensemble d'idée visant à une opinion, un point de vue. C'est un acte particulier de l'esprit qui se porte sur un objet où encore une manière dont l'esprit s'exprime. Je dirais qu'elle ce construit en deux temps: tout d'abord "le projet", c'est à dire la conception, et la prise de connaissance de l'objet , puis "le but", la réalisation, l'approfondissement et l'achèvement de la pensée.
Par la suite, on peut parler de l'intelligence qui vient du latin: intellegere,comprendre. C'est la faculté de comprendre, de saisir par la pensée mais également l'ensemble des fonctions mentales ayant pour objet la connaissance conceptuelle(action d'élaborer quelque chose dans son esprit) et rationnelle. Sans cette intelligence le penseur ne peut être.
Si l'intelligence et la réflexion sont deux points important pour le penseur, il faut également mentionner le savoir, qui est l'ensemble des connaissances acquises par l'étude. Etudier, chercher à acquérir de la connaissance.L'étude, le travail de l'esprit qui s'applique à apprendre quelque chose ou l'ensemble des travaux qui précèdent l'exécution d'un projet. Nous pouvons apprendre de différentes manières, qui assemblées peut former une grande connaissance. Quand on parle de savoir on l'assimile souvent aux études théoriques que peuvent nous apporter l'éducation national, donc une connaissance "obligatoire" et ciblée. Mais on peut acquérir des connaissances en plus de celle ci de façon plus personnelle selon nos goûts, notre orientation professionnelle, ou nos préoccupations, par différentes façons: la lecture, la communication, l'observation...
Une célèbre phrase de Descartes "je pense donc je suis", on peu le prendre au pied de la lettre, que la personne qui n'est plus capable de penser n'est plus. Mais j'irais plus loin au risque de me tromper, si on pense pour acquérir de la connaissance, on le fait pour soit, pour une place en société, pour évoluer, pour ressentir de la fierté, pour pouvoir exploiter ses passions, ses goûts etc.. On pourrais alors ce dire qu'un personne qui ne pense pas n'a pas de place en société, qu'elle n'a pas de goût, de passion. Es que quelqu'un peut vivre sans aucune connaissance? prenons un simple exemple un personne qui n'aurai pas la capacité de réfléchir, donc aucune connaissance, elle serait donc dépendante des autres(de la société), elle ne serais pas parler, pas bouger,elle ne dévellopperait aucune capacité et ne pourrais pas survivre. Alors la pensée, est une façon de vivre. Le grand penseur n'est donc qu'un extrême de vie.

réconfort gratuit


Malgré tout les sujets morbides que j'ai pu mettre de moi, jusqu'à présent, il me reste tout de même des souvenirs plaisants. Il y a quatre qui m'ont particulièrement marqué.

Le premier: j'étais encore en maternel, on étais à la piscine avec le reste de ma classe. Jusqu'en cp des mamans volontaires venaient accompagner la classe. J'avais très peur de l'eau, et m'étais impossible d'avoir de l'eau au dessus des chevilles. On avait comme consigne de faire le tour du petit bassin en se tenant au bord. Il y avait quelques obstacles, notamment une boué flottante qui traversait la piscine en sa largeur. Nous devions arrivé à cette boué, passé par dessous. Bien évidement je ne le faisais pas et laisser passer tout le monde. Alors une de ces mamans, m'a prise dans ses bras, pour me faire passer en dessous. Elle était assez grande et avait les cheveux assez foncé mais je me souviens surtout de la sensation que j'ai eu: elle avait la peau très douce, les mains chaude et grande, qui donnait une impression de soulagement. Je sentais sa poitrine et son cœur qui battais avec une telle douceur. Je me sentais protégée, blottis contre cette poitrine. Je n'avais pas l'impression qu'elle le faisait avec un intérêt, mais seulement pour m'aider. Un réconfort gratuit sans conditions.

Le deuxième: j'étais encore une fois à la piscine avec ma classe mais j'étais en ce1. Seul notre institutrice nous accompagné et c'était des maitres nageurs qui nous encadraient. j'avais toujours peur de l'eau et quand la consigne fut celle de toucher le fond à l'aide l'échelle, je refusa. La maitre nageuse qui s'occupait du groupe(qui d'ailleurs s'est fait licencier pour violence) m'a prit par les deux bretelles du mayot de bain et ma jeter dans le petit bassin(ou j'avais pied mais bon). Mon institutrice eu vite fait de venir me récupérer, et me prit dans ses bras avec la force d'une mère protectrice. Elle me parlait , me consolait, tout en engueulant cette femme. j'aurais volontié revécu cette situation, pour ressentir ce confort d'attention. Du coup par la suite je provoquer son attention pour savoir si elle m'appréciait "vous ne m'aimez pas" ce a quoi elle répondait toujours par un petit air ironique puis un bisous sur ma joue.

Le troisième j'étais en sixième, juste avant une tentative de suicide. Je venais de d'exploser la main contre un poteau. Une surveillante m'avait vu et décide de m'emmener voir l'infirmière scolaire. Sur le chemin, nous croisons ma prof d'anglais, une personne que je détestais dut a sa froideur et sa malveillance apparente. Pourtant ce jour la elle me surprit, dans un geste tout à fait spontané me sert dans ses bras et commence à pleurer. Une telle sincérité et une telle attention à mon égards me fit perdre tout mes préjugés, et mes bras s'enroulèrent a leur tour autour de sa taille. Elle avait les mains rêches mais avec tellement de chaleur que j'en ressentie une extrême bonté . J'aurais voulu ne jamais quitter ses bras.

Et enfin le quatrième, plus récent, l'année dernière, j'étais allongé sur un divan en cuir noir, je faisais une petite crise d'angoisse mais qui me paralysais totalement. J'étais dans le cabinet de ma psychologue, depuis déjà deux heures. Elle semblait paniquer un peu, mais reste seule avec moi. Elle me donnait quelques indication pour calmer mais que je n'arrivais pas à appliquer, alors elle plaça sa main dans la mienne qui était totalement ouverte et tendue; au contact de sa peau ma main se sert. D'ailleurs elle répéter sans cesse avec un ton inquiet "j'ai peur de vous faire mal" alors que j'étais en train de lui broyer la main. Mais ce contact avait pour moi une tel force dans un moment particulièrement pénible. Un peu de douceur, et d'attention pour un moment que je n'avais jamais partagé jusqu'ici. Une sensation d'espoir dans un moment ou vous êtes persuadé de mourir.

Voila les quatre moments de ma vie qui m'ont été les plus marquants dut au plaisir ressenti

la petite sirène


La petite sirène, conte pour enfant d'Hans Christian Andersen. Tout le monde connait ce conte, parut sous tellement de forme. Il est souvent allégé, dut à son contenu assez violent pour un enfant en bas âge. Pourtant, initialement ce conte à pour sujet des thèmes évocateurs dont le plus connu est l'amour. De ce sujet, Andersen semble en ouvrir d'autre, comme le sacrifice, le suicide, le choix impossible, la souffrance, la délivrance. Donc tout part d'un sentiment qu'est l'amour(ici , le petite sirène pour le prince) mais qui va s'averer être complexe. Par son choix(le fait de choisir son amour), elle devra abandonner sa vie antérieur: perte de la virginité, et passage de l'enfance à l'age adulte( autorité du père à celui du mari), symbolisé dans le texte par la perte de la queue de poisson. Elle obtiendra, un court moment de bonheur, devant ensuite faire le choix impossible entre son "suicide"(qui la transformerait en écume), ou en sacrifiant son amour, pour la vie(en tuant le prince). On pourrait citer dans le texte:"Elle nous a donné un poignard, le voici.(....)il faut que tu le plonges dans le cœur du prince(....)tu pourra vivre trois cent ans(....)lui ou toi devez mourir."
Elle choisit de sauver son amour en se sacrifiant comme il dit dans le texte:"Elle le lança dans les flots(....)une dernière fois elle regarda le prince, puis se jeta dans la mer et sentit son corps devenir écume"
Bien, évidemment il y des références à la religion et à la vie après la mort. Il y a encore des sacrifices et des souffrances après la mort pour obtenir la paix éternel au près de Dieu selon Andersen. Comme, il est clairement exprimé dans le texte:"La petite sirène éleva alors vers Dieu ses mains transparentes(....)il y a des enfants et chaque fois que nous en trouvons un gentil qui fait la joie de ses parents et mérite leur amour,Dieu abrège notre temps d'épreuve.(....)mais chaque fois que nous trouvons un malhonnête et méchant, il nous faut verser des larmes de tristesse et notre temps d'épreuve est allongé d'un jour."
Il me semble juste de dire qu'elle était punie pour avoir voulu un amour impossible, dut à leurs différences(métaphore, ou il est question de conflit de l'impossibilité du mariage mixte ).
Donc, plus qu'un simple conte innocent, une véritable morale sur les conventions religieuses et sociales visant à inculquer des valeurs au enfants de l'époque d'Andersen.
ceci est un commentaire personnel.

jeux innocents.


Un jeu, activité non imposée, à laquelle on s'adonne pour se divertir, en tirer du plaisir(et oui encore le plaisir!).
L'innocence, absence de culpabilité, pureté de quelqu'un qui ignore le mal, ou encore, naïveté.
Donc un jeu innocent, est une activité naïve qui provoque du plaisir. Souvent associé à l'enfance, il indique en somme la pensée "magique", donc innocente. Un jeu, qui ne comporterait pas de gravité. Un jeu, ou tout est merveilleux.

Maintenant voilà une petite anecdote, qui a déconcerté plus d' un adulte(de mon entourage).
Elle jouait avec des petits personnages en plastique très réputé(elle avait banni les Barbie car n'existant pas "Barbie bonne mensuration" et "Barbie pied plat" cela l'agaçait). Elle commença par vider ces armoires(en somme à vider la pièce). Puis créa, une charmante petite maison bourgeoise. Elle y plaça la mère, le père, et un enfant. Elle laissa de coté cette nouvelle famille puis créa dans une autre partie de la pièce, un orphelinat( comme celui de "Jane Eire"). Elle y plaça une ribambelle d'enfant et trois vieux personnages appartenant à son oncle, pour les "encadrants". Puis elle créa un logement social ou elle plaça un couple. Ensuite, un hôpital qu'elle avait batisé "hôpital pour malheureux". Elle y plaça tout ces personnages qui avaient perdu le haut de leur tête et quelques autres, neuf, pour les médecins. Elle créa enfin un petit appartement ou deux enfants s'autogéraient après l'abandon de leur parent. En dehors de ces structures elle plaça quelques sdf. Là, elle pouvait commençait son jeu. Tout d'abord la vie de sa famille bourgeoise qui avait adopté une petite malheureuse qui n'arrivait à s'adapter à sa nouvelle vie au grand désespoir de cette famille. La mère adoptive, finissant par la battre de colère. Dans l'orphelinat, les enfants affamés, maltraités étaient tous en train de comploter pour fuguer. Le couple:le mari qui battait et séquestré sa femme. L'hôpital pour malheureux était un endroit ou chaque malade pleurait continuellement sans raison au grand désespoir des médecins. Les deux enfants, manquaient d'amour et étaient obligés de vendre leurs meubles pour vivre(argent représenté par de petites billes en fer). En revanche, les sdf étaient peut être les plus épargnés. Plus elle avançait dans le jeu, plus elle accentuait les situations, jusqu'à ce qu'elle ne sache plus comment gérer leurs vies. Alors la petite fille adoptée se suicida( elle disparue), sa mère adoptive rongeait par les remords et la culpabilité fit de même, suivit par le mari qui ne pouvait supporter la mort de sa femme. N'arrivant pas à fuguer, les enfants de l'orphelinat prirent à leurs tours la décision de disparaitre(suicide collectif)suivit par leurs encadrants. Le couple: la femme ne supportant plus les coups, disparue à son tour, le mari qui se rend compte qu'il était attachée à sa femme la suit. Les médecins étant partis car ils en avaient "marre" des malheureux, créa un trop grand désespoir chez les malades se sentant abandonnés(vague fatal). Les deux enfants ayant déjà tout vendu se retrouvaient, non seulement seul mais à la rue(donc suicide). Comme il ne restait plus personne, pourquoi pas supprimer les sdf. Elle se choqua toute seule, s'infligeant insulte pour avoir tué toute la vie ainsi crée. Puis elle ramassa tout et les remit soigneusement dans les différentes caisses à jouets.C'était un jeu, elle s'appelait Marion, elle avait six ans.
Elle mérite la peine de mort et voudrait l'euthanasie.

un peu de légereté


Et oui , la légèreté, mot qui sonne comme une caresse, qui est très agréable à entendre, qui apaise.
Propriété de ce qui est peu pesant , souvent associé à la plume(objet d' un légèreté extrême). La plume pouvant aussi symboliser la liberté, la douceur, le calme.
Manière d'agir fine, agile. C'est un peu un geste calme, assuré, pleine de douceur, finalement un geste délicat souvent admiré.
Caractère de ce qui est sans gravité(le prendre à la légère).
Qui manque de sérieux. Car justement si c'est prit sans gravité, pourquoi s'embêter?
Je rêve de pouvoir associer ce mot à ma vie, tout prendre par dessus la jambe, vivre sans ce casser la tête et arrêter de penser que tout est grave! Pouvoir m'envoler comme un plume soulevée par le vent, que mes pieds ne touchent plus le sol, qu'ils aient disparu. Un jour qui sait je deviendrais peut être cette plume, cette légèreté. Mais pour cela je ne vois qu'une possibilité, un endroit ou il ne ce passe plus de rien de grave car vous avez déjà atteint le dernier seuil de gravité. Finalement un geste grave, le seul acte véritable d'une vie, aussi esthétique qu'une oeuvre d'art compliquée et qui ouvre la porte à la légèreté. C'est un tableau qui ne change de visage que par cette acte, il était torturé ,grave et devient léger, comme le dessin d'un enfant à la pensée encore magique.Elle mérite la peine de mort et voudrait l'euthanasie.

vivre ses trois morts!


Et bien voila, après une demande explicite de " marinoux44", je vais donner quelques explication totalement personnelles. Je ne donnerais aucun détail pour n'influencer personne. A chaque article posté , je reviens à moi par de brèves allusions. Cette fois je serais peut être plus "crue".

J'avais d'abord, fait allusion à ma tentative de suicide de 1998(premier geste déterminant dans ma vie). Si je ne me souvient du pourquoi, je peux affirmer que "la mort volontaire" était déjà bien avant ça, une obsession. La première fois que je me suis préoccupée de ce sujet, j'étais en moyenne section maternelle(année très difficile psychologiquement et grand début de souffrance). Après une journée éprouvante, je suis rentrée chez mes grands-parents et nous avons regardé un film (ou téléfilm) , un joueur de saxophone ( il me semble), incarcéré pour je ne sais plus quelle raison, qui jouait devant ces compagnon de prison. Bien entendu, une scène de suicide parut
dans celui ci (ouverture des veines). Sans comprendre réellement les raison qui l'avaient poussé a pratiquer ce geste et les conséquences de celui ci, cela m'avait choqué et je demandais donc plus d'explications(seul, le terme:il est malheureux avait raisonné en moi).J'en ai donc conclu trop vite que la seule possibilité de ce sortir du malheur était l'ouverture des veines, très vite rectifié par mon entourage. Plus je me trompais plus j'avais d'explication. Ce sujet devenant une obsession, je pris très vite conscience du mot "mort". Je m'intéressais de très près au cause de mort et plus particulièrement au cause du suicide (jusque là, simple curiosité). Puis à force je me suis appropriée ce terme, devenant pour moi la réponse à ma souffrance. Donc à 7 ans j'ai posé cette acte(de le même façon que dans le film). Ce n'était pas un geste de curiosité, mais bien un geste désespéré( culpabilité, souffrance extrême). j'avais mit de coté (dans ma tête) tout les recommandations et interdits pour dangerosité (voiture, couteau de cuisine, plaque électrique etc). Du haut de mes sept ans, je pensais qu'il était obligatoire de faire une lettre d'adieu( ge siu morte, Marion 7 an). Comme il est écrit, j'étais sur que je me raterais pas.
Depuis, cette événement, je ne peux me convaincre que je sois encore vivante, alors je me suis à vérifier si mon cœur était encore actif en posant la paume de ma main sur ma poitrine(geste que je pratique encore). Ce fut ma première mort(symboliquement). Comme je ne pouvais être vivante(symboliquement), je me ferais subir deux autres morts, pour réunir les deux causes de mon suicide. Tout d'abord, par culpabilité, car étant une fille horrible(dans tout les sens du terme), il fallait donc une mort également horrible, la mort de l'esprit par la mort du plaisir. Donc test de punitions( pratique modérée, accentuer, puis contrôler pour que lorsque que je les réunirais tous, ils ne soient pas visible extérieurement tout de suite). Si je devais le mettre sous forme de métaphore, je dirais que je me suis annoncée la peine de mort. Ensuite, la souffrance, trop lourde à porter et qui m'a d'ailleurs fait abandonner cette pratique pour les tentative de suicide. Là ce serait la mort du corps,donc le coup de grâce. Sous forme de métaphore ce serait l'euthanasie.
Seulement si je me sens morte, ce n'est pas ce que croit les autres,ils pensent vivre des choses avec moi. Alors ça fait dix ans, que j'aurais du arrêter de leur causer des ennuies et ils auraient eu moins le temps de faire ma connaissance et auraient déjà fait leur deuil. J'ai donc beaucoup de mal, à me débarrasser d'eux pour que ce soit plus facile. J'ai peur du mal que je pourrais causer. Je veux qu'ils m'oublient, qu'ils me détestent(de plus je me demande pourquoi ce n'est pas déjà fait ,vu ma monstruosité).Enfin voila je ne vais pas en parler plus car je pense que marinoux44 sera sustentée).

m'accoucher


Donner naissance, premier geste visible de vie. Prolongement de soi, on assure sa descendance, quelque part on prolonge sa vie par celle de son enfant. C'est un geste que je ne connais pas(car jamais vécu). C'est pourtant un geste primaire, un geste initialement de survie (de l'espèce). Si il est maintenant considérait comme un choix de vie par l'Homme, il n'en reste pas moins important. Donner naissance, c'est presque de l'instinct.
Accoucher: mettre au monde ou encore demander à quelqu'un de s'expliquer. Dans les deux cas on pourrait faire appel au verbe"sortir".
maintenant si je parle de renaissance(et non ressusciter), on pourrais dire que c'est une nouvelle sortie dans la vie.
Alors voila si je parle de moi, je dirais que je suis nais un première fois après que mes parents m'aient conçus(jusque la rien d'étonnant). Le 11 mars 1998, je suis rentrée dans mon ventre(il y a donc conception). J'y suis toujours. A plusieurs, reprises, il y a faillit avoir "fausse couche"(par tentative de suicide"). J'ai fais pleins d'efforts pour sortir par les voies naturelles mais ai fini par abandonner. Je suis très lourde à porter et par conséquent il me faudrait une césarienne pour que moi et mon deuxième moi puisse vivre. Je ne peux pratiquer cette opération seul. Je suis donc en train d'étouffer dans mon plincata. La mère n'abandonnera pas sa progéniture , quitte à mourir avec elle. La mère représente le "moi" qui s'est arrêté à mes sept ans, et le fœtus, le "moi" actuel. Donc comme il est impossible de revenir en 1998, je ne peux donc survivre qu'en présence du fœtus. La mère n'étant plus que souvenir. Donc je passe l'annonce suivante, celui ou celle qui sait pratiquer la césarienne me contacte! Elle mérite la peine de mort et voudrait l'euthanasie