vendredi 16 mai 2008

plaisir de réfléchir


Le plaisir déjà, n'est pas officiellement une fonction vitale, mais qui peut prétendre vivre sans le moindre plaisir( même seulement la simple caresse du vent sur la peau, serrer la main de quelqun, entendre un bruit plaisant etc....)?Qui peut prétendre n'avoir aucun plaisir? Qui peut supprimer tout ses plaisirs? On ressent tous a un moment donné un plaisir, qui sert finalement aux fonctions vitales. C'est comme pour la règle des couleurs, il y a les couleurs primaires(fonction vitale pour les différentes déclinaisons) puis les couleurs secondaires tertiaires etc... Maintenant si on veut par exemple crée du vert(couleur secondaire) on a donc besoin du jaune et du bleu. Donc , pour une personne donnée si respirer est un plaisir(certainement oublié car c'est une habitude vitale) et qu 'elle décide de supprimer celui ci, elle meurt ,alors ce plaisir devient pour cette personne, vitale (primaire).Quand je parlais dans l'article précédant que j avais l'impression d'être morte c'est que je n'est plus conscience à certain moment de ces plaisirs primaires(qui sont objectivement présents).Si je prend le plus précieux de mes plaisirs ce serait celui de réfléchir.Outre l'objectif d'être parfait, le fait de réfléchir,de ce poser des questions(même si elles ne nous apportent pas les réponses),commencer à mettre des hypothèses, à concrétiser ses pensées(même fausses) m'apporte un très grand plaisir que j aurais du mal à supprimer. C'est une sorte d' excitation cérébrale comme lorsqu'on est petit et qu' on attend avec impatiences les cadeaux a noël . Ça m'éveille, me donne l'envie de continuer a vivre pour répondre à ces questions. Une fois que vous avez ouvert le cadeau, vous êtes satisfait(ou pas), l'excitation retombe, et vous ne pensez qu'a une chose le prochain cadeau que vous aurez donc une fois la solution trouvée tout cette excitation cesse et essaye de ce placer sur une autre question.Ce plaisir est partiellement infini car la seule limite est la mort. Grande limite, et qui est en plus un des plus grand questionnement sans réponse de l'être humain.Paradoxalement ma vie s arrêterait nette si je n accédais plus a ce plaisir. Si je vivais la même situation mais dans les années 1900, j'aurais tout fait pour obtenir la lobotomie(avec complice qui m'aurait aidé par la suite à me supprimer).Elle mérite la peine de mort et voudrait l'euthanasie.

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